L'EPA doit finaliser la réglementation la plus stricte possible sur les abattoirs et les usines d'équarrissage
Par: Thomas Hynes

Les abattoirs et les usines d'équarrissage polluent nos rivières, lacs et ruisseaux, favorisant la prolifération d'algues toxiques et la création de « zones mortes » dans tout le pays. Ces phénomènes mortels menacent notre eau potable, détruisent la vie aquatique et rendent les activités récréatives dangereuses. Pire encore, un nombre disproportionné de ces installations sont situées dans des communautés de couleur et des quartiers défavorisés, ce qui aggrave encore les injustices environnementales.
Pourriez-vous prendre un moment pour exhorter l’administrateur de l’EPA, Lee Zeldin, à finaliser les réglementations les plus strictes possibles concernant les abattoirs et les usines d’équarrissage ?
Tout d'abord, c'est son obligation légale. La loi fédérale oblige l'agence à fixer des normes de pollution de l'eau pour toutes les industries. Pourtant, depuis près de 20 ans, l'EPA…dont la mission principale est de protéger la santé humaine et l'environnement en mettant en œuvre les lois environnementales, en appliquant les réglementations et en menant des recherches— n’a pas réussi à mettre à jour la réglementation relative aux abattoirs et aux usines d’équarrissage. Certaines installations fonctionnent encore selon des règles antipollution établies dans les années 1970 !
Alors que l’EPA a proposé une nouvelle réglementation en réponse aux poursuites intentées au nom de Waterkeeper Alliance, Waterkeeperà Chesapeake, Cape Fear Riverkeeper, et plusieurs autres groupes, les changements proposés par l'EPA sont encore insuffisants et laisseront la pollution sans contrôle. La proposition actuelle de l'EPA - qui comprend trois options possibles - n'empêchera pas les abattoirs et les usines d'équarrissage de polluer les cours d'eau et de transférer leur fardeau de pollution sur les communautés en difficulté.
Étonnamment, l’EPA a admis dans sa proposition qu’une option plus efficace appelée « Option 3 » pourrait réduire la pollution jusqu’à 83 % pour l’azote et 94 % pour le phosphore, réduisant ainsi des millions de livres de pollution chaque année. Pourtant, l'agence a proposé l'adoption de l'option la plus faible. Le choix de l'EPA d'adopter une norme plus faible, tout en reconnaissant qu'une option plus forte pourrait réduire la pollution au phosphore jusqu'à 94 %, constitue un rappel brutal de la manière dont l'influence des entreprises et la mainmise réglementaire influencent souvent les décisions qui privilégient les profits de l'industrie au détriment de la santé publique et de la protection de l'environnement. Ce mépris du bien-être des communautés constitue un manquement flagrant de l'EPA à son devoir de protection des populations et de l'environnement.
L'EPA manque à son devoir envers nous tous en ne s'engageant pas pleinement dans cette solution. C'est pourquoi nous avons besoin de VOUS pour agir MAINTENANT !
Demandez à l’administrateur de l’EPA, Lee Zeldin, d’adopter les normes de pollution de l’eau les plus strictes possibles en adoptant une version renforcée de l’option 3 pour protéger nos communautés et nos cours d’eau de nouvelles dévastations.
Nous ne pouvons plus nous permettre de retards ni de demi-mesures. L'EPA doit respecter les exigences énoncées dans la Loi sur la qualité de l'eau, notamment :
- Adopter meilleure technologie disponible normes visant à réduire la pollution par l’azote, le phosphore, l’ammoniac et E. Coli et à les appliquer aux installations qui rejettent leurs eaux directement dans les plans d’eau ou indirectement par l’intermédiaire des stations d’épuration des eaux usées municipales.
- Ensemble inconditionnel attendu depuis longtemps normes de prétraitement pour déchargeurs indirects – qui constituent la grande majorité de cette industrie – pour enfin contrôler l’azote, le phosphore et d’autres pollutions nocives dans les eaux usées envoyées aux stations d’épuration municipales.
- Combler les lacunes qui permettent aux installations de contourner les exigences de traitement en épandant leurs déchets sur le sol ou en les déversant dans des fosses septiques.
- Mettre en œuvre une surveillance complète et garantir la conformité dans les trois ans suivant la règle finale.
Exigeons les mesures que méritent nos communautés et notre environnement ! Ensemble, nous pouvons mettre fin à cette pollution nocive.
Soumettez votre commentaire aujourd'hui pour exhorter l'EPA à tenir les industries polluantes responsables et à adopter les normes de protection de l'eau les plus strictes possibles.